• 21/9/24 au 15/12/24 : Le Crédac, Ivry-sur-Seine - Exposition "Correspondances. Lire Angela Davis, Audre Lorde, Toni Morrison" sous le commissariat d'Elvan Zabunyan et Claire Le Restif. - En savoir plus
  • 26/11/24 : Librairie L'Atelier, Paris - 19h30 - Rencontre autour de la pièce Le Dibbouk d'An-Ski, avec Pascale Samuel (commissaire de l'exposition "Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu" au MAHJ) et Macha Fogel.
  • 27/11/24 : Nouvelle librairie internationale V.O., Lille - 19h - Rencontre avec Fernando López Rodríguez autour de son livre Flamenco queer paru à L'Arche. - Entrée libre !
  • 10/4/05 : Musée d'Orsay, Paris - 19h - Soirée autour de Jon Fosse, prix Nobel de littérature 2023, organisée par Gabriel Dufay. - Sur réservation.
Connexion ou créer un compte
Nous utilisons les cookies pour personnaliser le contenu et analyser notre trafic. Veuillez décider quel type de cookies vous êtes prêt à accepter.

Théâtre de chambre

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Dissident, il va sans dire
  • Nina, c'est autre chose

« Faut bien que j’utilise des mots, quand je te parle », dit une voix innommée dans un poème d’Eliot, avec ce qu’on imagine être une pointe d’impatience, d’irritation, de résignation.

Dissident, il va sans dire. Hélène et Philippe habitent ensemble, mère et fils. Attachants l’un et l’autre. Attachés l’un à l’autre. Mais lui passe aussi son temps à se dégager. D’elle. De la société. Du monde. Dissident il l’est avec passivité. Une tranquille et formidable passivité. Il parle mais se délie des paroles qu’il prononce. Disons peut-être que chez lui il n’y a pas d’adhérence. Il va. Il va sans dire. Elle n’est pas immobile, elle va et dit le discours « des parents ». Elle le dit avec hésitation, ardeur, délicatesse, discrétion. Apparemment ça ne mène pas à grand-chose. Ce qui se passe entre eux risque tout le temps d’être nul. Pourtant on n’est pas loin, entre eux deux, de ce qu’on pourrait appeler une passion, une intelligence.

Nina, c’est autre chose. Leur mère est morte et ils habitent ensemble, deux frères, quarante ans passés, célibataires, une vie réglée. Sébastien, qui travaille dans une usine, est passionné par la comparaison entre les différentes nationalités, Charles ouvrier coiffeur est moins profond, ils s’entendent bien, ça pourrait continuer comme ça. Mais Charles introduit, « force » Nina, sa petite amie, dans leur vie commune. Celle-ci se met à craquer. Mais sans se défaire. Au contraire la vie ne cesse, à partir de là, de se faire, puisqu’il y a maintenant les contradictions, les tensions, un incessant éclatement.

Les deux pièces sont suivies d'un bref essai de Jean-Pierre Sarrazac, intitulé Vers un théâtre minimal.

Les autres livres de Michel Vinaver à L’Arche

Michel Vinaver à l’Agence théâtrale

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Dissident, il va sans dire
  • Nina, c'est autre chose

« Faut bien que j’utilise des mots, quand je te parle », dit une voix innommée dans un poème d’Eliot, avec ce qu’on imagine être une pointe d’impatience, d’irritation, de résignation.

Dissident, il va sans dire. Hélène et Philippe habitent ensemble, mère et fils. Attachants l’un et l’autre. Attachés l’un à l’autre. Mais lui passe aussi son temps à se dégager. D’elle. De la société. Du monde. Dissident il l’est avec passivité. Une tranquille et formidable passivité. Il parle mais se délie des paroles qu’il prononce. Disons peut-être que chez lui il n’y a pas d’adhérence. Il va. Il va sans dire. Elle n’est pas immobile, elle va et dit le discours « des parents ». Elle le dit avec hésitation, ardeur, délicatesse, discrétion. Apparemment ça ne mène pas à grand-chose. Ce qui se passe entre eux risque tout le temps d’être nul. Pourtant on n’est pas loin, entre eux deux, de ce qu’on pourrait appeler une passion, une intelligence.

Nina, c’est autre chose. Leur mère est morte et ils habitent ensemble, deux frères, quarante ans passés, célibataires, une vie réglée. Sébastien, qui travaille dans une usine, est passionné par la comparaison entre les différentes nationalités, Charles ouvrier coiffeur est moins profond, ils s’entendent bien, ça pourrait continuer comme ça. Mais Charles introduit, « force » Nina, sa petite amie, dans leur vie commune. Celle-ci se met à craquer. Mais sans se défaire. Au contraire la vie ne cesse, à partir de là, de se faire, puisqu’il y a maintenant les contradictions, les tensions, un incessant éclatement.

Les deux pièces sont suivies d'un bref essai de Jean-Pierre Sarrazac, intitulé Vers un théâtre minimal.

Collection

Fiche technique

  • Publié en 1978
  • 80 pages
  • Prix : 9.00 €
  • Langue source :
  • ISBN : 9782851810267

Les autres livres de Michel Vinaver à L’Arche

Michel Vinaver à l’Agence théâtrale