La Danse de mort
(Dödsdansen)
Le couple réunissant Alice et le capitaine apparaît aussi « disharmonieux » que celui formé, dans la réalité, par la sœur de Strindberg et son mari. Mais dans la pièce, le conflit, auquel l’amant participe davantage comme un révélateur que comme un détonateur, débouche sur la réconciliation résignée, « accordée à ceux qui vivent en enfer ».
C’est probablement avec cette œuvre en deux parties, où le jeu amoureux des jeunes protagonistes atténue ensuite la tragédie des vieux, que Strindberg a été définitivement reconnu comme l’un des tout premiers artisans du passage du naturalisme à l’expressionnisme.
Également paru à L'Arche : Strindberg, L'Impersonnel par Jean-Pierre Sarrazac.
Un ouvrage-clé indispensable sur l'œuvre de Strindberg.