Mademoiselle Julie
(Fröken Julie)
(Première parution en 1957)
Pièce maîtresse de Strindberg, cette « tragédie naturaliste » au ton gai et subversif, est l’une des plus belles traductions de Boris Vian. Dans le huis clos d’une cuisine, la nuit de la Saint-Jean, quand retentissent au dehors des pas de danse et brûlent des feux de joie, Julie, fille d’un comte suédois, et Jean, son valet, se livrent un corps à corps des plus inattendus. Les désirs s’affolent. Seule Christine, la cuisinière et fiancée de Jean, est témoin de leur duel à l’issue sanglante. Qui prendra l’ascendant sur l’autre, le forcera à perdre son sang-froid ? Entre rêve d’ascension sociale et désir de fuite, attisé par une haine viscérale des hommes chez Julie, ce jeu dangereux scellera une destinée au « dénouement cruel et biologique » dira Vian, où « survit le mieux adapté », mais exultante de liberté.
Également disponible à L'Arche : Strindberg, L'Impersonnel par Jean-Pierre Sarrazac.
Un ouvrage-clé indispensable sur l'œuvre de Strindberg.
C'est à dire, le podcast de L'Arche, saison 1
Anna Mouglalis et Xavier Legrand vous lisent Mademoiselle Julie d'August Strindberg : épisode #11