• 21/9/24 au 15/12/24 : Le Crédac, Ivry-sur-Seine - Exposition "Correspondances. Lire Angela Davis, Audre Lorde, Toni Morrison" sous le commissariat d'Elvan Zabunyan et Claire Le Restif. - En savoir plus
  • 26/11/24 : Librairie L'Atelier, Paris - 19h30 - Rencontre autour de la pièce Le Dibbouk d'An-Ski, avec Pascale Samuel (commissaire de l'exposition "Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu" au MAHJ) et Macha Fogel.
  • 27/11/24 : Nouvelle librairie internationale V.O., Lille - 19h - Rencontre avec Fernando López Rodríguez autour de son livre Flamenco queer paru à L'Arche. - Entrée libre !
  • 10/4/05 : Musée d'Orsay, Paris - 19h - Soirée autour de Jon Fosse, prix Nobel de littérature 2023, organisée par Gabriel Dufay. - Sur réservation.
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Théâtre complet - Tome 3

Légendes de la forêt viennoise et Casimir et Caroline sont considérées, à juste titre, comme des œuvres-clés. Horváth les a appelées « pièces populaires ». Non pas pour leur prédire, ou anticiper, un succès auprès du grand public. Il les désigna ainsi pour signaler que le sujet qu’elles traitent est le peuple lui-même. La « pièce populaire », à laquelle Horváth a donné une forme nouvelle très spécifique, embrasse plusieurs genres : le mélodrame, la comédie larmoyante, la farce paysanne, et même l’opérette.

La recherche d’une forme nouvelle est souvent l’expression d’une inquiétude, voire un signal d’alarme. Au début des années 30, plus précisément entre 1930 et 1932, lorsqu’il écrit ces pièces, la république bourgeoise est en train de basculer dans le fascisme. À cette période, république et démocratie sont, en Allemagne et en Autriche, une grande nouveauté, une institution fragile. Horváth sent et désigne l’ennemi principal : c’est l’idéologie nationaliste, car elle conduit à la guerre à l’extérieur, et à la restauration d’un régime autoritaire à l’intérieur. Les « pièces populaires » constituent une lecture très perspicace de l’évolution d’une société qui, blessée dans son orgueil, rêve de revanche, et court ainsi à sa propre ruine.

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Casimir et Caroline (Kasimir und Karoline, traduction Henri Christophe)
  • Un Homme d'affaires royal (Koniglischer Kaufmann, traduction Henri Christophe)
  • Magasin de la chance / du bonheur (Magazin des Glucks, traduction Henri Christophe)
  • Vers les cieux, fragments (Himmelwarts, traduction Henri Christophe)
  • Légendes de la forêt viennoise (Geschichten aus dem Wiener Wald, traduction Sylvie Muller et Henri Christophe)

Légendes de la forêt viennoise et Casimir et Caroline sont considérées, à juste titre, comme des œuvres-clés. Horváth les a appelées « pièces populaires ». Non pas pour leur prédire, ou anticiper, un succès auprès du grand public. Il les désigna ainsi pour signaler que le sujet qu’elles traitent est le peuple lui-même. La « pièce populaire », à laquelle Horváth a donné une forme nouvelle très spécifique, embrasse plusieurs genres : le mélodrame, la comédie larmoyante, la farce paysanne, et même l’opérette.

La recherche d’une forme nouvelle est souvent l’expression d’une inquiétude, voire un signal d’alarme. Au début des années 30, plus précisément entre 1930 et 1932, lorsqu’il écrit ces pièces, la république bourgeoise est en train de basculer dans le fascisme. À cette période, république et démocratie sont, en Allemagne et en Autriche, une grande nouveauté, une institution fragile. Horváth sent et désigne l’ennemi principal : c’est l’idéologie nationaliste, car elle conduit à la guerre à l’extérieur, et à la restauration d’un régime autoritaire à l’intérieur. Les « pièces populaires » constituent une lecture très perspicace de l’évolution d’une société qui, blessée dans son orgueil, rêve de revanche, et court ainsi à sa propre ruine.

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Casimir et Caroline (Kasimir und Karoline, traduction Henri Christophe)
  • Un Homme d'affaires royal (Koniglischer Kaufmann, traduction Henri Christophe)
  • Magasin de la chance / du bonheur (Magazin des Glucks, traduction Henri Christophe)
  • Vers les cieux, fragments (Himmelwarts, traduction Henri Christophe)
  • Légendes de la forêt viennoise (Geschichten aus dem Wiener Wald, traduction Sylvie Muller et Henri Christophe)