Quatre pièces
Dès le début des années quatre-vingt, Jan Fabre s’est livré dans toutes les facettes de son œuvre à une étude du corps avant que cette pratique ne devienne « à la mode ». Sa perception architecturale de l’espace scénique, son attachement à la danse, son interprétation particulière du théâtre comme une œuvre d’art total font de lui un auteur de théâtre unique : à la fois d’une exceptionnelle diversité et d’une rare homogénéité.
Ses pièces – souvent des monologues – sont plutôt discursives mais il n’y a nul doute, l’attaque y est aussi virulente que dans ses autres œuvres. On meurt, on assassine, on souffre et on fait souffrir. La langue est dure comme une pierre, vive et sans pitié, se taillant un chemin dans l’inconscient. Pas de mètre qui assouplirait les mots, pas de rime qui relierait les phrases.
Ce recueil est composé des textes suivants :
- L'Ange de la mort (Engel van de dood, traduction Willy Devos et Anny Czupper)
- Le Marchand de sel et la mouche (Het nut van de nacht, traduction Anny Czupper et Olivier Taymans)
- Mon corps, mon gentil corps, dis-moi… (Lichaampje, lichaampje aan de wand..., traduction Anny Czupper et Olivier Taymans)
- Une femme normale-à-en-mourir (Een doodnormale vrouw, traduction Willy Devos et Anny Czupper)