Point à la ligne / La Jouissance du scorpion
Point à la ligne. Quand Marco, un employé d’environ cinquante ans, rentre chez lui un soir, il n’a pas la moindre idée de ce qui l’attend. Sa femme, de très mauvaise humeur, lui montre un petit cahier bleu, trouvé par hasard par leur petite fille. Marco rit : « Non vraiment, je voudrais savoir ce qui a pu te mettre dans cet état. Ce cahier est vide ! »
Onze lignes seulement sont remplies. Mais ces onze lignes racontent comment Marco a croisé un matin une superbe fille. Il l’a klaxonnée, du fond de sa R 21, elle n’a pas réagi, et lui ne s’est pas arrêté. Rien ou presque rien ne s’est donc passé, mais il s’est acheté un cahier, ce cahier bleu qui fait déborder le vase.
La Jouissance du scorpion. Visite quasiment dominicale, chez Claude et Paul. Couple de retraités, la soixantaine, modeste lotissement du Vaucluse, aïolis plus ou moins légers, nappes plus ou moins tachées. Après l’arrivée de leur fille, la tension monte d’un cran. Hélène est toujours en retard, n’est pas en vacances avec son mari, refuse sourdement les idées et les règles que dicte sa mère. On évite pourtant les accrochages, on reste poli car on sait que cela ne va pas durer, dans quelques heures tout sera fini.
Tout à coup on sonne. Un ouvrier noir, tombé d’un échafaudage, s’est blessé au pied et a besoin d’aide. On l’aide, bien sûr. L’hypocrisie de notre société est alors mise à nu, les fantasmes du Blanc face au Noir se dévoilent.
Ce recueil est composé des textes suivants :
- La Jouissance du scorpion
- Point à la ligne