Le Numéro d'équilibre suivi de deux autres pièces
Viv s’est cloîtrée au premier étage d’un immeuble destiné à la démolition. Son ami Nelson essaie de la convaincre de revenir dans le monde. Mais elle refuse : elle surveille un point sur lequel repose l’équilibre du monde. Si on touche à ce point, le monde partira en vrille.
Le Numéro d’équilibre est construit comme un spectacle de cirque, où viendraient successivement exécuter leur numéro une agente des services sociaux ayant la phobie des boucles d’oreilles, un voleur unijambiste portant un haut-de-forme, une vieille dame bouddhiste attendant un bus à un arrêt désaffecté, un chef de chantier amateur de flamenco et armé d’un couteau à beurre.
La Pierre écrite en 1976, est une énigme, à mi-chemin entre la parabole et le conte : un jeune homme part dans le monde. Ses parents lui ont remis sept talents. Il rencontre un tailleur de pierres. Le tailleur de pierres est armé d’un pistolet. Il oblige le jeune homme à lui remettre ses talents. Mais il les lui rend aussitôt et lui propose un travail : il s’agit d’amener à son dépôt une pierre qui tient dans la poche. Le salaire sera versé à l’arrivée. Le jeune homme accepte et entame un parcours initiatique. En chemin, il rencontre un clochard bonimenteur, une aubergiste aguicheuse et vénale, un agent de police verbeux. Et la pierre ne cesse de grossir.
Dans La Petite Electre, Bond réélabore le mythe d’Electre, Oreste et Clytmnestre, sous forme d’exercice pour acteurs.
Ce recueil est composé des textes suivants :
- La Pierre (Stone, traduction Jérôme Hankins)
- Le Numéro d'équilibre (The Balancing act, traduction Jérôme Hankins)
- La Petite Electre (The Short Electra, traduction Jérôme Hankins)