• 21/1/25 : Théâtre public de Montreuil - Après la représentation de sa pièce Edène, Alice Zeniter dédicacera le livre au théâtre !
  • 22/1/25 : Librairie Libertalia, Montreuil - Rencontre et signature avec Alice Zeniter autour de sa nouvelle pièce Edène. - Entrée libre !
  • 23/1/25 : Théâtre national, Bruxelles - 12h40 - Lecture de 4:48 Psychose de Sarah Kane par Guslagie Malanda, dans sa nouvelle traduction par Vansay Khamphommala, suivie d'une discussion avec la traductrice et Claire Stavaux, éditrice. - Sur réservation.
  • 24/1/25 : Librairie Les Modernes, Grenoble - 19h - Rencontre et lecture autour du recueil Le Rêve d'un langage commun d'Adrienne Rich, avec Lénaïg Cariou, traductrice, dans le cadre de la soirée "Nos matrimoines" organisée pour la Nuit de la lecture. - Entrée libre !
  • 4/4/25 : Librairie Petite Egypte, Paris - Pour fêter la nouvelle traduction de L'opéra de quat'sous de Bertolt Brecht, Alexandre Pateau, traducteur, vous présentera la pièce en compagnie de Vincent Leterme, pianiste et chef de chant associé à la Comédie-Française, et de Thierry Raboud, critique littéraire et poète.
  • 10/4/25 : Musée d'Orsay, Paris - 19h - Soirée autour de Jon Fosse, prix Nobel de littérature 2023, organisée par Gabriel Dufay. - Sur réservation.
  • 24/5/25 au 25/5/25 : La Parole errante, Montreuil - L'Arche sera présente au SLAP, salon d'édition queer et féministe, tout le weekend !
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Elle était et elle est, même - Cinq pièces

La première pièce date de 1975 et Jan Fabre avait dix-sept ans. Il l’écrivit pendant ses études à l’Académie des Beaux-arts d’Anvers. Presque seize ans plus tard, il créa la pièce à Amsterdam avec, dans le rôle principal, son actrice préférée, Els Deceukelier. Quand Fabre a présenté le même spectacle au théâtre de la Bastille à Paris, le public fut déconcerté  par un tel défi artistique. Par une étrangeté inattendue qui avait choqué auparavant, en d’autres lieux, d’autres spectateurs. Car, malgré une entrée fracassante sur la scène internationale à l’occasion de la biennale de Venise en 1984, malgré la perfection indéniable de son travail artistique, Fabre est resté quelqu’un qui dérange, qui laisse le public embarrassé.

Le rapport de Fabre au théâtre passe par l’acteur, le décor – donc l’aspect visuel, l’aspect « beaux-arts » du théâtre – mais aussi par la langue. Les cinq pièces recueillies dans ce volume ont, au moins, un trait en commun : la langue est le moteur des actions scéniques et elle leur impose son rythme comme une partition impose sa texture à l’orchestre. Elle est extrêmement structurée et correspond ainsi à la précision souhaitée par Fabre dans son art. Curieusement, elle laisse un grand espace de liberté à celui qui aurait envie de l’interpréter.

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Elle était et elle est, même (Zij was en zij is, zelfs, traduction Willy Devos)
  • L'Empereur de la perte (De Keizer van het verlier, traduction Willy Devos)
  • Falsification telle quelle, infalsifiée (Verfalsing zoals ze is, onvervalst, traduction Willy Devos)
  • L'Interview qui meurt... (Het Interview dat sterft..., traduction Willy Devos)
  • Qui exprime ma pensée… (Wie spreekt mijn gedachte..., traduction Willy Devos)

La première pièce date de 1975 et Jan Fabre avait dix-sept ans. Il l’écrivit pendant ses études à l’Académie des Beaux-arts d’Anvers. Presque seize ans plus tard, il créa la pièce à Amsterdam avec, dans le rôle principal, son actrice préférée, Els Deceukelier. Quand Fabre a présenté le même spectacle au théâtre de la Bastille à Paris, le public fut déconcerté  par un tel défi artistique. Par une étrangeté inattendue qui avait choqué auparavant, en d’autres lieux, d’autres spectateurs. Car, malgré une entrée fracassante sur la scène internationale à l’occasion de la biennale de Venise en 1984, malgré la perfection indéniable de son travail artistique, Fabre est resté quelqu’un qui dérange, qui laisse le public embarrassé.

Le rapport de Fabre au théâtre passe par l’acteur, le décor – donc l’aspect visuel, l’aspect « beaux-arts » du théâtre – mais aussi par la langue. Les cinq pièces recueillies dans ce volume ont, au moins, un trait en commun : la langue est le moteur des actions scéniques et elle leur impose son rythme comme une partition impose sa texture à l’orchestre. Elle est extrêmement structurée et correspond ainsi à la précision souhaitée par Fabre dans son art. Curieusement, elle laisse un grand espace de liberté à celui qui aurait envie de l’interpréter.

Ce recueil est composé des textes suivants :

  • Elle était et elle est, même (Zij was en zij is, zelfs, traduction Willy Devos)
  • L'Empereur de la perte (De Keizer van het verlier, traduction Willy Devos)
  • Falsification telle quelle, infalsifiée (Verfalsing zoals ze is, onvervalst, traduction Willy Devos)
  • L'Interview qui meurt... (Het Interview dat sterft..., traduction Willy Devos)
  • Qui exprime ma pensée… (Wie spreekt mijn gedachte..., traduction Willy Devos)