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Trembler

(Beben)

Un grondement. Si fort. Est-ce la crise? Ready yourself ? Oh que oui. Des experts informaticiens en mesures de prévention contre la catastrophe. Mais qu'arrive-t-il en fait aux vieilles femmes souhaitant arrêter le grondement de manière analogue ? Mourir. En pleine rue. Est-ce que quelqu'un enlevera les corps ? Courage civique, so what ? Et ben dites, les années 80 n'étaient-elles pas génialissimes ? Ratatata. « Yo mec, tu viens d'abattre un gamin. » Collateral damage. Ça arrive. Le monde tremble. La mère du gamin mort réclame-t-elle vengeance ? L'homme au bord d'Ulro rigole avec un malin plaisir. Règne plein de haine. Mais ensuite la mère du gamin mort tend la main au soldat. Il est temps. Des cœurs ? Nous n'avons pas peur. Avec sa pièce contre la terreur, Maria Milisavljevic souhaite que « nous nous identifions avec une société face à des menaces réelles et se retirant dans la banalité des univers virtuels. Avec véhémence et pathos, elle plaide pour l'amour comme moyen de redécouvrir l'engagement commun. Ainsi, elle fait preuve du courage reconnaissant l'utopie comme adversaire de la raison fataliste. » - explication du Jury du Heidelberger Stückemarkt 2016 ayant attribué le prix d'auteurs à Maria Milisavljevic.

Un grondement. Si fort. Est-ce la crise? Ready yourself ? Oh que oui. Des experts informaticiens en mesures de prévention contre la catastrophe. Mais qu'arrive-t-il en fait aux vieilles femmes souhaitant arrêter le grondement de manière analogue ? Mourir. En pleine rue. Est-ce que quelqu'un enlevera les corps ? Courage civique, so what ? Et ben dites, les années 80 n'étaient-elles pas génialissimes ? Ratatata. « Yo mec, tu viens d'abattre un gamin. » Collateral damage. Ça arrive. Le monde tremble. La mère du gamin mort réclame-t-elle vengeance ? L'homme au bord d'Ulro rigole avec un malin plaisir. Règne plein de haine. Mais ensuite la mère du gamin mort tend la main au soldat. Il est temps. Des cœurs ? Nous n'avons pas peur. Avec sa pièce contre la terreur, Maria Milisavljevic souhaite que « nous nous identifions avec une société face à des menaces réelles et se retirant dans la banalité des univers virtuels. Avec véhémence et pathos, elle plaide pour l'amour comme moyen de redécouvrir l'engagement commun. Ainsi, elle fait preuve du courage reconnaissant l'utopie comme adversaire de la raison fataliste. » - explication du Jury du Heidelberger Stückemarkt 2016 ayant attribué le prix d'auteurs à Maria Milisavljevic.

Fiche technique

  • Texte inédit
  • Langue source : allemand

Traducteur.rice.s

  • Frank Weigand
  • Leyla-Claire Rabih