Marie Stuart
(Maria Stuart)
Reprenant le fil de l’histoire de la vie de Marie Stuart au moment où la peine de mort est déjà prononcée, Friedrich Schiller peut concentrer son drame sur quelques lieux et sur un court laps de temps. Sur le plan dramatique, les dernières heures de Marie sont une trop belle occasion pour ne pas la confronter à sa rivale Élisabeth, reine d’Angleterre. Décidé « à faire triompher la liberté de son imagination sur l’Histoire », Schiller s’est autorisé quelques libertés par rapport aux faits réels pour écrire ce drame que Madame de Staël considérait comme le mieux construit de toutes les tragédies allemandes.