Avec Lilly Link, Philipp Löhle achève sa « trilogie des rêveurs ». A l’instar de ses prédécesseurs Gospodin (Dénommé Gospodin) et Mörchen (Les Accapareurs), Lilly appartient à la catégorie des rejetés farfelus, utopistes bizarres et anarchistes obstinés du quotidien, à travers lesquels Löhle observe indirectement les travers de notre temps. Alors que ses amis et anciens compagnons de lutte ont fait le choix du confort et accepté de jouer le jeu du capitalisme, Lilly s'accroche aux idéaux qui les unissaient autrefois et continue de prêcher, si ce n'est la révolution, du moins le changement.

Dans cette comédie politique contemporaine qui interroge le sens de la vie, Philipp Löhle raconte les angoisses existentielles de sa génération avec humour et fantaisie.