Le Garçon Girafe
Julien et Norman ont plusieurs problèmes en commun : les femmes, les hommes et les rides. Le travail aussi. Mais ce qui les caractérise est surtout cette absence d’engagement : ce reniement de la passion, qu’elle soit grande ou petite, cette absence de nécessité (de devoir survivre) qui les rend impassibles, indifférents à eux-mêmes et à l’autre dans leur petite ville au bord de l\'océan.
Christophe Pellet est un fin observateur de l’évolution des mœurs : l’amour, semble-t-il, a changé de nature et plus rien ne marche comme avant.