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Je suis là

(Hier bin ich)

Une matinée sans nuage en fin d’été ; les oiseaux gazouillent tandis que les voitures bruissent au loin. Trois voix s’élèvent alors pour porter leur parole. Un homme amène avec lui son enfant et son chien pour une longue promenade au parc. La femme reste dans l’appartement avec le chat. La voix de l’enfant résonne : ce matin, mon père m’a mis à mort. Est-ce bien Dieu, comme le pense la femme, qui a ordonné à l’homme de tuer son fils ? Encore faudrait-il savoir si c’est Dieu qui a inventé l’homme ou l’homme qui a inventé Dieu. Roland Schimmelpfennig reprend ici les thèmes de la foi, de l’amour et de l’angoisse chez Kierkegaard, mais aussi du doute de Feuerbach : entre l’homme et Dieu, qui est le créateur de l’autre, et qui porte le poids de la responsabilité ? Peut-être l’histoire symbolique de la mise à mort est-elle celle, bien réelle, d’une renaissance à la vie authentique.

Une matinée sans nuage en fin d’été ; les oiseaux gazouillent tandis que les voitures bruissent au loin. Trois voix s’élèvent alors pour porter leur parole. Un homme amène avec lui son enfant et son chien pour une longue promenade au parc. La femme reste dans l’appartement avec le chat. La voix de l’enfant résonne : ce matin, mon père m’a mis à mort. Est-ce bien Dieu, comme le pense la femme, qui a ordonné à l’homme de tuer son fils ? Encore faudrait-il savoir si c’est Dieu qui a inventé l’homme ou l’homme qui a inventé Dieu. Roland Schimmelpfennig reprend ici les thèmes de la foi, de l’amour et de l’angoisse chez Kierkegaard, mais aussi du doute de Feuerbach : entre l’homme et Dieu, qui est le créateur de l’autre, et qui porte le poids de la responsabilité ? Peut-être l’histoire symbolique de la mise à mort est-elle celle, bien réelle, d’une renaissance à la vie authentique.