Nous utilisons les cookies pour personnaliser le contenu et analyser notre trafic. Veuillez décider quel type de cookies vous êtes prêt à accepter.

Place des héros

(Heldenplatz)

L'ultime pièce de l'auteur qui fit scandale à sa création à Vienne. Le chef d'État autrichien, M. Waldheim, a cherché par tous les moyens à empêcher sa représentation, mais la direction du Burgtheater et l'auteur triomphèrent.
Tous ceux qui connaissent la haine amoureuse qui attachait Thomas Bernhard à sa patrie peuvent imaginer le testament qu'il a laissé à ses compatriotes - mais pas seulement à eux. Les clameurs de la foule, le fanatisme qui s'y cache, les méfaits qui en résultent, n'ont-ils pas trop souvent, en quelque lieu que ce soit, des conséquences mortelles ?

« Place des héros est bien autre chose encore que ce que l'intrigue raconte... Ces trois actes sont le testament d'un intellectuel européen revenu de tout, désespéré de la défaite de la pensée, du politique, de la culture. Désespéré de l'évolution d'un monde où tout a lentement dégénéré et où s'est perdu la beauté de l'intelligence, des êtres et des choses. Et par-delà les mots rageurs sur le papier de Thomas Bernhard - mais que Krystian Lupa traduit, incarne ici avec cette tragique lenteur, cette effroyable douceur - c'est ce vide, cette absence de sens désormais propices à toutes les terreurs à venir, que nous fait saisir le génial metteur en scène polonais de 73 ans. Il connaît Bernhard, du fond du cœur, de l'âme, comme un frère secret, un double, dont il partagerait la conscience et l'intime conviction d'une société en déroute, d'où a disparu l'esprit... Incontestablement le chef-d'œuvre de ce festival d'Avignon 2016. » (Fabienne Pascaud, Télérama, 24/07/2016, à l'occasion de la mise en scène de Lupa)

Place des héros est entrée au Répertoire de la Comédie-Française en 2004.

L'ultime pièce de l'auteur qui fit scandale à sa création à Vienne. Le chef d'État autrichien, M. Waldheim, a cherché par tous les moyens à empêcher sa représentation, mais la direction du Burgtheater et l'auteur triomphèrent.
Tous ceux qui connaissent la haine amoureuse qui attachait Thomas Bernhard à sa patrie peuvent imaginer le testament qu'il a laissé à ses compatriotes - mais pas seulement à eux. Les clameurs de la foule, le fanatisme qui s'y cache, les méfaits qui en résultent, n'ont-ils pas trop souvent, en quelque lieu que ce soit, des conséquences mortelles ?

« Place des héros est bien autre chose encore que ce que l'intrigue raconte... Ces trois actes sont le testament d'un intellectuel européen revenu de tout, désespéré de la défaite de la pensée, du politique, de la culture. Désespéré de l'évolution d'un monde où tout a lentement dégénéré et où s'est perdu la beauté de l'intelligence, des êtres et des choses. Et par-delà les mots rageurs sur le papier de Thomas Bernhard - mais que Krystian Lupa traduit, incarne ici avec cette tragique lenteur, cette effroyable douceur - c'est ce vide, cette absence de sens désormais propices à toutes les terreurs à venir, que nous fait saisir le génial metteur en scène polonais de 73 ans. Il connaît Bernhard, du fond du cœur, de l'âme, comme un frère secret, un double, dont il partagerait la conscience et l'intime conviction d'une société en déroute, d'où a disparu l'esprit... Incontestablement le chef-d'œuvre de ce festival d'Avignon 2016. » (Fabienne Pascaud, Télérama, 24/07/2016, à l'occasion de la mise en scène de Lupa)

Place des héros est entrée au Répertoire de la Comédie-Française en 2004.