Les Trois Petits Vieux qui ne voulaient pas mourir
(Van drie oude Mannetjes die niet dood wilden)
Un jour comme tous les jours. Ernest, Stanislas et Désiré se réveillent plutôt de bonne humeur, ils se chamaillent bien un peu mais pas plus que d’habitude. Arrive une lettre : « Aujourd’hui c’est le dernier jour. Votre vie est finie. »
Les trois petits vieux décident de faire comme si de rien n’était – pas de lettre, pas de mauvaise nouvelle. Et puis d’abord d’où vient-elle, qui est-ce qui décide, et pourquoi aujourd’hui ? C’est tout simplement impossible. Les trois amis n’ont « absolument pas le temps de mourir ».
Suzanne van Lohuizen fait entrer la mort sur la scène du théâtre pour enfants. Elle la fait apparaître non comme une perspective terrible et injuste, mais comme un événement saugrenu, dont l’implacabilité paraît absurde. Ses trois petits vieux ont toute une journée pour régler leurs comptes avec la vie, faire le bilan de cette drôle d’expérience : les peurs, les chagrins, les bonheurs.