En 1996, Danis voit dans un journal une photographie dont la rubrique décrit la surpopulation des enfants dans les prisons de Roumanie. La pièce part de là.
Lorsqu'elle commence, Kiwi est âgée de douze ans. C'est à travers son regard que nous est contée cette aventure ; comme souvent chez Daniel Danis, narration et dialogue fusionnent.
Abandonnée par sa famille, la fillette se retrouve en prison avant de rencontrer un groupe de jeunes sans-abri qui la prend en charge. Pour s'y intégrer (et peut-être par reconnaissance), elle oubliera son nom et son ancienne vie. Elle va devenir un fidèle membre du groupe et travailler à la subsistance de sa nouvelle « Famille Verte ». Si les larcins et la vente d'objets volés ou trouvés leur permettent de survivre, seule la prostitution leur permet d'amasser un peu d'argent dans le but d'acheter une maison...