Introduction à la musique de douze sons
À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, alors que le dodécaphonisme de Schoenberg reste méconnu ou semble une tentative avortée, René Leibowitz commence à enseigner ce « langage musical nouveau » à un petit groupe de jeunes compositeurs (Boulez, Philippot, Le Roux, Martinet, Nigg). Il lui consacre la plupart des articles qu’il publie dans Les Temps modernes, dont il tient la rubrique musicale.
Fondée sur l’étude des Variations pour orchestre, op. 31, de Arnold Schoenberg, l’Introduction à la musique de douze sons constitue la première vaste synthèse de cette technique dodécaphonique à partir de laquelle la composition musicale a connu une véritable mutation.