Dramuscules
(Dramolette)
Aux détours d’une conversation, dans la banalité des minuscules drames du quotidien, Thomas Bernhard exhibe la haine de l’autre et le racisme qui perdurent après 1945 : qu’il s’agisse de vieilles dames réclamant l’extermination d’immigrés turcs ou de personnalités étatiques brandissant leurs affinités totalitaires au terme d’un jeu électoral grotesque, l’auteur multiplie ses assauts contre une société où la croix gammée peut encore se retrouver au bord d’une route aussi bien que dans un bol de nouilles. Ces Dramuscules dénoncent avec une ironie acerbe, aussi ravageuse que tragique, une société aux relents national- socialistes derrière son paravent libéral.
Les Dramuscules comprennent les textes suivants :
- Un Mort (A Doda)
- Le Mois de Marie (Maiandacht)
- Match (Match)
- Acquittement (Freispruch)
- Glaces (Eis)
- Le Déjeuner allemand (Deutsche Mittagstisch)
- Tout ou rien (Alles oder Nichts)