Qu'une tranche de pain / Nul n'est méchant, personne n'est bon / Loup-garou
Qu’une tranche de pain, écrit en 1967, un an avant la révolte des jeunes contre leurs pères, reprend un point non négligeable du débat sur l’Holocauste soulevé en ces termes par le philosophe Adorno : « Après Auschwitz, il n’y a plus de poésie possible. » Fassbinder prend pour sujet l’histoire d’un jeune cinéaste qui a obtenu un contrat pour un film, une fiction sur Auschwitz, de ses affrontements avec l’équipe du film, des doutes qu’il éprouve à filmer ce qu’il estime irreprésentable. Ce n’est pas une pièce sur Auschwitz, mais une pièce qui fait réfléchir sur les images qu’engendre Auschwitz, et c’est là son aspect prémonitoire et contemporain.
Ce recueil est composé des textes suivants :
- Loup-garou (Werwolf, traduction Laurent Muhleisen et Denys Laboutiere)
- Nul n'est méchant, personne n'est bon (Keiner ist bose und keiner ist gut, traduction Laurent Muhleisen et Denys Laboutiere)
- Qu'une tranche de pain (Nur eine Scheibe Brot, traduction Bruno Bayen)