Nus
« Nus. Je crois qu’aucun des acteurs ne doit l’être ; jamais entièrement ; le corps du texte cherche sans cesse à les débarrasser ; la nudité est à lui ; l’écriture scénique doit tendre un vêtement, toujours. Je crois que ce geste doit être accompli avec la plus grande des délicatesses ; on jongle avec des torches ; et quand on se brûle, il ne faut pas hurler. La peau est rugueuse ; elle crisse. Les chairs sont tendues à se rompre et crient déjà à l’aide ; ça va. Nous n’avons pas toute la vie, mais nous avons chaque instant, et rien de nos corps n’est jamais fini ; cela fait rire. »
F.M