Les Invisibles
Ils sont quatre.
Vieille, Vieux, Fille, Fils, des noms réduits à ce qu’ils sont, dans la survie qui est la leur. Ils distribuent des prospectus, tous les quatre.
Avoir du travail aujourd’hui n’est plus forcément synonyme d’épanouissement. Lorsque le travail est si mal payé qu’il faut sans cesse ajouter des heures, se faire aider pour y arriver, ce n’est plus seulement de l’exploitation, c’est une forme d’humiliation. Une famille entière assujettie au même boulot, autant dire des animaux à l’attelage. Certains s’étiolent, d’autres cherchent une échappée, font les rêves les plus fous. Inéluctablement l’étau se resserre, la famille vit en vase clos. L’enfermement est un inceste.
Du grotesque au tragique, entre humour acide, détresse et révolte, Les Invisibles raconte un certain état du monde d’aujourd’hui.
(Présentation de l’éditrice)