La Connerie
(La Estupidez)
\"Quatrième pièce de l’Heptalogie de Hieronymus Bosch, située exactement dans son centre, elle représente, je crois, son point le plus haut. La Estupidez ne connaît pas de mesure. Sa durée inhabituelle (plus de trois heures dans la version argentine à toute vitesse), sa référence au cinéma, sa trompeuse apparence de vaudeville, son odeur de pop art, son extension infinie quel que soit le champ théorique où l’on veuille l’inclure font de cette oeuvre la plus démesurée de mes écrits. Dans une époque où tout s’appauvrit, et dans un pays où tout rétrécit, La Estupidez est l’explosion insensée mais articulée d’un moteur en pleine ébullition, et - dans son harmonieux déséquilibre - elle est nsaisissable, grossière, baroque, et cherche à abattre tout préjugé que mes acteurs ou moi-même aurions pu avoir concernant les limites de ce qui est jouable au théâtre. Format de road-movie, mais inconfortablement théâtral, et statiquement cirdulaire : un voyage sans kilomètres dans lequel cinq acteurs sont hyper-exploités par une seule structure narrative.\"
Rafael Spregelburd
Un groupe de personnes tente de faire fortune à Las Vegas ; une formule mathématique qui permet de gagner à la roulette a un lien avec la redoutable équation mathématique qui renferme le secret de l’Apocalypse ; deux criminels doivent vendre un cadre volé avant qu’il finisse par s’effacer complètement ; la mafia sicilienne promeut une nouvelle star de la pop ; enfin, quelques policiers vivent une intense histoire de trahisons. Tout ceci se passe en même temps, au même moment ! Et à Las Vegas ! Un florilège de rebondissements…