Privée
Des nouvelles qui nous parlent de fulgurances, de ces petits riens dont la blessure est d’autant plus profonde qu’elle paraît sans gravité : une sanction par le grand-père pour avoir laissé tomber quelque chose, un regard dans un appartement où se dispute un couple, où souffre un enfant.
Les détresses dont meurent les « gens sans importance », les horreurs muettes auxquelles ils font face, Véronique Olmi les connaît aussi bien que les dignités obstinées qui s’affirment çà et là. Ces nouvelles survolent des instants de vies ordinaires où soudain, un mot, un geste, un regard incitent à la dérive. Chacune a son ton particulier, son style propre à la situation, au temps. Un portrait de la France d'aujourd'hui.