Après Alice et autres merveilles et Frankenstein, Fabrice Melquiot s'empare du célèbre roman d'Herman Melville.

Quand on monte sur un bateau, c'est sur la mer qu'on monte, et quand on est sur la terre comme on l'est quand on est en mer, on ne repose sur rien, on n'est rien dans un grand rien. Attiré par le grand large, Ishmaël décide d'embarquer sur le Pequod, un baleinier commandé par le capitaine Achab. Bientôt il se rend compte que le Pequod ne chasse pas n'importe quelle baleine : Achab chasse un cachalot blanc d'une taille impressionnante et particulièrement féroce, Moby Dick, qui lui a un jour arraché une jambe.
Fabrice Melquiot s'empare du monstre imaginé par Herman Melville et porte à la scène ce roman d'aventures qui a piqué l'imagination de plusieurs générations de lecteurs. De cette adaptation naît une œuvre foisonnante, on y retrouve l'océan et ses plaines liquides, son ciel immense, ses temples d'eau et ses tempêtes, un équipage curieux et attachant. La scène se change en aquarium géant empli de maquettes-jouets, et Ishmaël nous tend une invitation à prendre le large.

« Lorsque mon cafard prend tellement le dessus que je dois me tenir à quatre pour ne pas, délibérément, descendre dans la rue pour y envoyer dinguer les chapeaux des gens, je comprends alors qu'il est grand temps de prendre le large. »