Le Café d'après Goldoni
(Das Kaffehaus)
Entre un café et un tripot, des habitants de Venise font des affaires, jouent, se disputent, se jalousent, se trompent, se volent, se menacent. Mais trahisons et malhonnêtetés n’empêchent pas que tout finisse par rentrer dans l’ordre et que les couples un moment désunis ne se reforment. Chez Fassbinder, le grand perdant n’est plus, comme dans la pièce de Goldoni, don Marzio, la mauvaise langue convaincue de délation, mais Trappolo, le valet au cœur trop tendre, que son affection pour le jeune et bel Eugenio amène à montrer imprudemment le magot qu’il cachait.