L'Asile du bonheur
(The Happy Haven)
« Ahem ! Bonjour, mesdames et messieurs ! Avant tout, permettez-moi de vous dire combien je suis heureux de vous voir ici ce soir, et de vous souhaiter très cordialement la bienvenue à l’Asile du Bonheur. [...] Nous sommes prêts à voir les malades. Nous les appelons les malades, mais, évidemment, ce n’est là qu’une façon de parler : ils ne sont pas malades, ils sont simplement vieux... »
On retrouve dans L’Asile du Bonheur l’une des caractéristiques essentielles de la dramaturgie d'Arden : c’est à travers une situation, donnée d’emblée, qu’apparaissent, peu à peu, des personnages définis non par leur « nature », mais par leurs rapports avec un milieu social et l’évolution de ces rapports.