Histoires de France
Le théâtre peut-il ignorer l’Histoire ? Doit-il se concentrer sur les histoires qui se racontent par des dialogues, des scènes, et laisser le soin aux historiens d’établir les liens, les rapports, bref, le contexte entre ce qui est petit et ce qui est grand, entre l’individu et le collectif ? La thèse se défend ; cependant il serait dommage de ne pas se servir du théâtre, de la scène, comme d’un lieu public où se discutent les choses publiques.
Ainsi est née « une histoire personnelle, polémique, subjective, qui serait à sa manière l’histoire imaginaire de la génération née dans l’immédiat après-guerre et qui a eu vingt ans en 68. Des fragments de récits, des poussières de souvenirs... Un retour sur quelques grandes figures de ces cinquante dernières années, mais aussi une sorte de sismographe des croyances, des espérances et des fièvres d’une époque. Un chapitre du roman de la France, pour le meilleur et pour le pire. »