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Fantasmâlgories

(Männerphantasien)

(Première parution en 2016)

Vaste enquête sur les prémices sociopolitiques, psychologiques et sexuelles du nazisme, l’ouvrage entend percer la psyché de l’homme soldat à partir de textes d’auteurs proches des corps francs. Loin de se satisfaire de l’interprétation psychanalytique traditionnelle, Klaus Theweleit élargit son analyse au rapport entre fascisme et sexualité, explorant les territoires de la domination masculine et de la misogynie.

« Fantasmâlgories est le fruit de la rencontre tout sauf fortuite de la première génération allemande (fédérale) d’après-guerre et du “fascisme” latent ou manifeste de ses parents : de celles et ceux qui avaient porté Hitler au pouvoir ; de ces soldats de la Wehrmacht, de ces membres de la Gestapo ou des SS qui soumirent et dévastèrent presque toute l’Europe dans une guerre de près de six ans. Cette confrontation avec le passé avait été rendue possible par les changements politiques des années 1960 impulsés par la gauche radicale allemande dans le flot des soulèvements estudiantins du monde entier ; mouvements politiques qui visaient le changement radical des formes de vie bourgeoise dont ils avaient hérité et aspiraient à la “révolution” sexuelle – Make Love Not War. »

Nouvelle couverture, illustration par PoïPoï.

(Première parution en 2016)

Vaste enquête sur les prémices sociopolitiques, psychologiques et sexuelles du nazisme, l’ouvrage entend percer la psyché de l’homme soldat à partir de textes d’auteurs proches des corps francs. Loin de se satisfaire de l’interprétation psychanalytique traditionnelle, Klaus Theweleit élargit son analyse au rapport entre fascisme et sexualité, explorant les territoires de la domination masculine et de la misogynie.

« Fantasmâlgories est le fruit de la rencontre tout sauf fortuite de la première génération allemande (fédérale) d’après-guerre et du “fascisme” latent ou manifeste de ses parents : de celles et ceux qui avaient porté Hitler au pouvoir ; de ces soldats de la Wehrmacht, de ces membres de la Gestapo ou des SS qui soumirent et dévastèrent presque toute l’Europe dans une guerre de près de six ans. Cette confrontation avec le passé avait été rendue possible par les changements politiques des années 1960 impulsés par la gauche radicale allemande dans le flot des soulèvements estudiantins du monde entier ; mouvements politiques qui visaient le changement radical des formes de vie bourgeoise dont ils avaient hérité et aspiraient à la “révolution” sexuelle – Make Love Not War. »

Nouvelle couverture, illustration par PoïPoï.