A trois mains
« À trois mains est un titre comme une dédicace et une incitation musicale, peut-être que les personnages principaux sont les mains, celle qui n’est pas donnée, celle qui a été fauchée au combat, et celle qui continue de vivre après qu’on ne l’a plus, la main fantôme. C’est une comédie sur la perte pleine de doute et de renvois de mémoire – je ne cherche pas à donner d’incertitude. La certitude est comme un seuil, une frontière entre la raison et la foi, on ne peut l’évoquer sans que la mystique – l’énigme – entre en jeu. J’aimerais qu’on sorte de là en se disant que l’univers est ouvert. » (Bruno Bayen)