• 17/04/24 au 19/4/24 : Genève, Vevey et La-Chaux-de-Fonds - Tournée suisse avec Alexandre Pateau, traducteur, et Vincent Leterme, chef de chant à la Comédie-Française, autour de L'opéra de quat'sous de Bertolt Brecht.
  • 17/04/24 : Lille, librairie L'Affranchie - 19h - Rencontre avec Joëlle Sambi pour la sortie de livre et vos corps seront caillasses dans le cadre du Printemps des poétexsses. - En savoir plus
  • 25/04/23 : Lafayette Anticipations, Paris - 19h - Lancement de la nouvelle traduction de 4:48 Psychose de Sarah Kane par Vanasay Khamphommala, avec une lecture par Guslagie Malanda et une discussion entre la traductrice et l'éditrice du texte. - Gratuit sur réservation !
  • 03/05/24 : Librairie À la marge, Montreuil - Soirée de poésie queer avec Joëlle Sambi, Aurélie Olivier, Rim Battal, et bien d'autres !
  • 02/06/24 : La Villette, Paris - Rencontre croisée avec Joëlle Sambi, Victor Malzac et Rim Battal dans le cadre du festival Mot pour mots. - En savoir plus
Connexion ou créer un compte
Nous utilisons les cookies pour personnaliser le contenu et analyser notre trafic. Veuillez décider quel type de cookies vous êtes prêt à accepter.

Gerhard Richter

Gerhard Richter, né en 1932 à Dresde, est considéré comme « l'un des artistes majeurs de la seconde moitié du vingtième siècle » (Libération). Il s'inscrit en 1951 à l'École Supérieure des Beaux-Arts de sa ville natale où il se spécialise dans la peinture murale. Il obtient son diplôme à la suite d'une réalisation pour le musée de l'Hygiène allemand en 1956. Trois ans après, Richter entreprend un voyage à Cassel situé seulement à 15 kilomètres de la frontière est-allemande pour se rendre à la deuxième édition de la Documenta, manifestation phare perçue en R.D.A. comme un redoutable « instrument de propagande » de la création à l'ouest. Il y découvre les œuvres de Ernst Wilhelm Nay, Jackson Pollock, Jean Fautrier et Lucio Fontana dont les tableaux, l'artiste le reconnaîtra rétrospectivement, constituent une des raisons qui le poussent à quitter l'Allemagne de l'Est. Le passage en R.F.A. s'effectue en 1961, peu avant la construction du Mur de Berlin. Richter décide de reprendre ses études et s'inscrit à l'académie des Beaux-Arts de Düsseldorf, où Joseph Beuys vient d'être nommé professeur. S'ensuit une période de travail boulimique, synonyme d'une pratique abstraite et informelle que l'artiste assimile à sa liberté retrouvée. Les tableaux réalisés au début de l'année 1962 - Cicatrice, Agression, Litanie, Blessure - témoignent à ce titre d'un caractère introspectif que son activité de peintre muraliste au service d'une idéologie aliénante avait refoulé. Le changement radical qui le fait passer d'une figuration appliquée, maniérée et « lisible » à une pratique gestuelle et matiériste ne traduit pas tant une rupture stylistique mûrement réfléchie qu'une volonté de repartir à zéro. Il n'en demeure pas moins que cette « parenthèse » de 1962 constitue la seule période où l'artiste ne s'est pas dissimulé derrière un discours qui lui permet, à l'image des peintures abstraites à venir, de maintenir une distance émotionnelle.

Les livres de Gerhard Richter à L’Arche